Les risques liés au travail en extérieur en hiver
En période hivernale, les salariés des entreprises travaillant en extérieur font face à des risques considérables liés au froid. Les vagues de froid, classées par Météo France selon leur gravité, peuvent être des pics de froid de courte durée, des épisodes persistants, du grand froid, ou même du froid extrême.
Les salariés peuvent encourir des risques pour leur santé et augmente les risques d’accidents au travail.
Travail en extérieur : les obligations de l’employeur en cas de vague de froid
Le code du travail ne définit pas de températures minimales à respecter dans le milieu du travail. Cependant, selon l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité), les températures inférieures à 5°C peuvent avoir des conséquences plus ou moins graves sur les salariés.
D’après le code du travail (art. L. 4121-1 et suivants), l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de ses salariés et protéger leur santé physique ou mentale. Les conditions extrêmes en font donc parties.
Quels sont les risques pour la santé des travailleurs ?
Fatigue, engourdissements, gelures, troubles musculo-squelettiques…sont des risques pour la santé pour les salariés du BTP et autres secteurs d’activités qui travaillent en extérieur. Le froid peut être aussi responsable d’accidents dus à la fatigue, à la neige ou le verglas.
Les risques sont classés en 3 catégories par l’INRS :
– Risque faible : exposition à des températures entre 0 et -25°C durant moins d’une heure, avec un équipement adapté.
– Risque modéré : entre -25 et -40, ou si l’exposition s’étend dans le temps
– Risque élevé : à des températures entre -40 et -55°C, des engelures peuvent apparaître en moins de 10 minutes.
La pénibilité au travail doit être prise en compte tout au long de l’année par les sociétés et être intégrée au DUERP.
Les actions de prévention au travail contre le froid
Les mesures préventives :
– Organiser le temps de travail avec des rotations par exemple, pour limiter le temps d’exposition
– Accorder plus de pauses pour pallier à la fatigue
– Fournir un équipement adapté et de qualité (gants, blouson, chaussures…). Le renouveler dès qu’il est usé.
– Évaluer les risques des faibles températures et les intégrer dans le document unique d’évaluations des risques professionnels (DUERP)
– Organiser des formations de sensibilisation et rappeler les process en cas de grand froid.
– Questionner les collaborateurs et s’assurer que tout est mis en œuvre pour faciliter leur travail.
– Pour les travailleurs de -18 ans, il faut être particulièrement vigilant et éviter des tâches trop compliquées ou risquées.
Diverses mesures peuvent être adoptées par les employeurs pour préserver la santé mentale et physique de chacun de ses salariés. Il est important de pouvoir anticiper ces vagues de froid et de sensibiliser chaque collaborateur.
Comment intégrer sur votre DUERP les risques liés au froid ?
Si cette notion n’a pas été inscrite sur votre DUERP, lors de la mise à jour de celui-ci, vous devez la notifier.
Chaque risque lié à l’environnement et aux conditions de travail doit être noté dans votre Document Unique.
Pour être certain d’avoir un DUER respectueux des normes en vigueur par rapport à votre activité professionnelle, le mieux est de se faire accompagner par un consultant DUERP. Chaque situation, chaque poste de travail et chaque condition sera étudié par le consultant et vous permettra ainsi d’avoir un DUERP complet.
Marlène Pansier d’ACTIMP intervient au sein des entreprises pour rédiger votre DUERP à Lyon et vous aider à mettre en place des solutions pour améliorer les conditions de travail.
Que vous soyez une entreprise du bâtiment, une société dans le service, le nettoyage, la restauration…le DUERP est obligatoire à partir d’un salarié.